- flaccidité
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• 1756; du lat. flaccidus « flasque »♦ Didact. État de ce qui est flasque. Flaccidité des chairs, des tissus. ⊗ CONTR. Fermeté, tonicité.Synonymes :- mollesseContraires :- élasticité- fermeté- tonicitéflacciditén. f. Didac. ou litt. état de ce qui est flasque.⇒FLACCIDITÉ, subst. fém.A.— Caractère d'une chose flasque. La flaccidité d'un corps, de l'abdomen. Anton. fermeté. Mais nous savons que son état humide, ou muqueux, sa mollesse, sa flaccidité, se lient à des sensations lentes, ou faibles (CABANIS, Rapp. phys. et mor., t. 1, 1808, p. 348). Air tiède. Flaccidité des muscles et des nerfs. On se sent paresseux et languissant (AMIEL, Journal, 1866, p. 332) :• Outrageusement décolletée, ses seins aux boutons dépassant le corset ont la flaccidité et le reploiement mou de crêpes posées sur des coupes.GONCOURT, Journal, 1877, p. 1175.B.— Au fig. Caractère de ce qui manque de vigueur. La flaccidité d'un style. Je ne supporte ni la flaccidité de sa pensée ni l'aménité de son style (GIDE, Journal, 1918, p. 659).Prononc. et Orth. :[flaksidite]. Ds Ac. dep. 1835. Ds BESCH. 1845 représentation sans [k] : fla-ci-di-té. Étymol. et Hist. 1756 (Encyclop. t. 6). Dér. du rad. de flaccide : suff. -ité. Fréq. abs. littér. :6.flaccidité [flaksidite] n. f.ÉTYM. 1756; de flaccide.❖♦ Littér. ou didact. État de ce qui est flasque. || Flaccidité des chairs, des tissus.1 Qui donc a pu donner cette flaccidité, cette pâleur à des joues dont la peau tendue comme celle d'un tambour crevait de bonne grosse santé des gens sans souci ?Balzac, Ursule Mirouët, Pl., t. III, p. 469.2 Sa voix molle, presque dépourvue d'inflexions, semblait trahir une grande fatigue, et toute sa personne contribuait du reste à donner cette impression. La flaccidité de son visage, des yeux lourds et mornes d'insomnieux, des mains grasses et livides (…)M. Aymé, Travelingue, p. 173.❖CONTR. Dureté, fermeté, rigidité, tonicité.
Encyclopédie Universelle. 2012.